Découvrez le rôle de développeur du point de vue de Florian Dohle, associé de CGI basé en Allemagne.
Florian, comment votre carrière chez CGI a-t-elle débuté?
En décembre 2020, j’étudiais en science informatique à l’université des sciences appliquées Hochschule Kempten et je rédigeais ma thèse lorsque j’ai commencé à travailler chez CGI comme développeur. Un ami, qui est ensuite devenu mon mentor, m’a recommandé pour le poste et m’a guidé à travers les tenants et les aboutissants du rôle de développeur.
On m’a embauché pour travailler sur Dynamics 365 de Microsoft. Au départ, je possédais peu d’expérience, mais j’ai rapidement acquis des compétences approfondies et une expertise de la plateforme grâce à l’apprentissage continu et au soutien de mes collègues et de mes gestionnaires.
Comment avez-vous renforcé vos compétences pour votre poste?
J’ai privilégié l’autoapprentissage, les cours en ligne et les projets pratiques. L’apprentissage pratique est fondamental, et mes collègues sont toujours prêts à donner de leur temps pour transmettre leurs connaissances. On évolue en apprenant les uns des autres, et cette collaboration témoigne véritablement de la culture chez CGI. C’est un milieu de travail où l’échange de connaissances, le travail d’équipe et la célébration des résultats font partie intégrante du quotidien.
Selon votre expérience, quelles compétences sont les plus importantes pour réussir en tant que développeur?
Pour travailler efficacement, il est essentiel de bien connaître les plateformes Dynamics 365 et Dataverse de Microsoft. Vous devez aussi savoir comment les améliorer, que ce soit en utilisant JavaScript pour l’interface utilisateur ou C# pour le développement arrière-guichet.
En plus des compétences techniques, il est très important de communiquer efficacement. Les gens me demandent souvent conseil; j’ai donc appris à expliquer les renseignements techniques de façon claire et pertinente, autant pour les développeurs que pour les autres intervenants de l’entreprise. Il est essentiel d’être en mesure de faire un rapprochement entre le côté technique et les fonctions d’affaires.
Le fait de partager délibérément ses connaissances s’avère également très utile. Lorsqu’on partage nos connaissances, cela permet à toute l’équipe de se concentrer sur la recherche de solutions, de faire progresser les projets et de renforcer la collaboration.
Chez CGI, nous travaillons tous à titre de conseillers pour nos clients. Il ne s’agit pas simplement de créer des codes de qualité, mais aussi de comprendre la situation dans son ensemble, de trouver un équilibre entre l’expertise technique et les besoins d’affaires ainsi que de veiller à ce que notre travail produise des résultats concrets.
À quoi ressemble votre routine au travail?
Dans mon quotidien au travail, je personnalise la plateforme à faible codage/sans codage (low-code/no-code) Dynamics 365 de Microsoft afin qu’elle réponde aux exigences propres à chaque client. Cela nécessite en grande partie d’analyser leurs processus de vente et de les transposer dans des flux de travaux automatisés et efficaces.
J’ai mené plusieurs nouveaux projets, de la migration depuis une solution de gestion de la relation client (CRM) à la mise en œuvre de solutions originales. L’un des domaines sur lesquels je me penche est la conformité au Règlement général sur la protection des données (RGPD). J’élabore des stratégies claires de suppression des données et je tiens un registre détaillé de toutes les activités liées à la protection des données. Cela va bien plus loin que de simplement répondre à une exigence juridique. Les clients peuvent ainsi tirer parti de processus transparents et bien documentés pour le traitement des données, ce qui établit un lien de confiance et réduit les risques.
Comment votre travail permet-il aux clients de générer des résultats significatifs?
Les rôles de développeur et de conseiller vont de pair. Outre le codage, il s’agit de tisser des liens, de comprendre les activités du client et d’analyser ses besoins. Ensuite, je transforme ces perspectives en solutions pragmatiques et durables qui génèrent de la valeur pour nos clients.
Par exemple, dans le cadre d’un projet lié à Dynamics 365, la solution proposée ne se limitait pas à la simple automatisation des tâches. Elle a même incité le client à revoir sa façon de travailler. Le client a décidé de restructurer certaines parties de son processus dans le but de tirer parti des nouvelles capacités, ce qui a renforcé l’efficacité et soutenu son processus global de gestion du changement. Ainsi, la technologie est devenue un catalyseur pour une véritable transformation organisationnelle, plutôt que de servir de simple mise à jour du système.
À quoi ressemble une journée normale pour vous?
Je commence habituellement ma journée vers 6 h 50. Je me prépare et j’arrive au bureau vers 9 h, café à la main. Nous commençons par une réunion d’équipe quotidienne, qui nous permet d’être sur la même longueur d’onde et de rester en contact. Tout le monde peut s’exprimer pendant ces réunions; elles nous permettent de relever les défis ensemble.
Ensuite, je regarde mes courriels et je fais le suivi des tâches qui sont entrées pendant mon absence. Par la suite, je me lance dans les réunions et les projets.
Vers midi, je retrouve habituellement d’autres associés de CGI pour le dîner. C’est une excellente façon de rester en contact avec mes collègues et de prendre une pause mentale. Cela m’aide à garder un bon niveau d’énergie et de me concentrer tout au long de l’après-midi.
Je réserve aussi du temps dans ma journée pour me former, que ce soit en lisant ou en me renseignant sur les nouvelles fonctionnalités des outils que j’utilise. J’aime également en profiter pour trouver des solutions aux défis techniques que je rencontre. Échanger mes connaissances avec mon équipe fait partie de notre culture d’apprentissage continu.
Après le travail, je passe du temps avec des amis ou je fais de l’activité physique pour recharger mes batteries. C’est un bon équilibre par rapport à la journée de travail.
Ce fut un plaisir d’entendre votre histoire, Florian. Pour finir, auriez-vous des conseils à donner à la jeune version de vous-même?
Je lui dirais : choisis un emploi qui te passionne et tu n’auras pas l’impression de travailler. Sois patient avec toi-même, continue à développer tes compétences et n’oublie pas que la collaboration et l’apprentissage continu sont essentiels pour connaître du succès à long terme.